Joignez-vous aux Québécois et Québécoises qui participeront au Week-end pour combattre le cancer le 20 août — le seul événement extérieur au profit du Centre du cancer Segal de renommée internationale de l’HGJ. Ensemble, nous soutiendrons la recherche vitale contre le cancer, la prestation de soins exceptionnels et l’innovation de pointe — ici, chez nous.
Le choix vous appartient — pédaler ou marcher le dimanche 20 août !
En septembre 2016, Marvin Carsley était en train de se raser lorsqu’il a senti une bosse sur le côté de sa gorge.
Il a alors demandé à sa femme, Philippa, d’y jeter un coup d’œil. Lorsqu’ils sont allés consulter un médecin le lendemain, leurs craintes ont été confirmées : la biopsie a révélé un cancer anaplasique de la thyroïde.
« Je suis allé faire des recherches sur Internet et j’étais complètement sous le choc, se souvient Marvin. Le taux de survie des patients atteints d’un cancer anaplasique de la thyroïde après six mois n’était que de 1 % ou 2 %. »
Il savait que s’il voulait survivre, il devait être soigné rapidement. Chaque minute comptait face à ce cancer extrêmement agressif qui évoluait rapidement.
Philippa et lui ont alors cherché un chirurgien là où ils vivaient, à Hong Kong, mais n’ont trouvé personne.
« Ils m’ont dit de m’asseoir et m’ont annoncé qu’ils n’avaient aucun véritable traitement à m’offrir », déclare Marvin.
Il fallait faire quelque chose, car son pronostic était sombre.
PARCOURS À L’HGJ
Comme aucun traitement viable n’était offert à Hong Kong, Philippa a rapidement décidé de se tourner vers le Dr Richard Payne de l’HGJ. Le couple connaissait bien l’HGJ et la ville de Montréal, où vit une grande partie de la famille de Marvin.
« Je pense que nous pouvons faire quelque chose, leur a dit le Dr Payne après avoir vu les résultats des examens de Marvin. J’ai examiné les images que vous avez envoyées. Le Dr Michael Hier peut s’occuper du traitement des ganglions lymphatiques, et je m’occuperai du traitement de la thyroïde. »
L’HGJ est non seulement un hôpital apprécié par Marvin, c’est aussi un établissement de renommée mondiale. Le Centre du cancer Segal de l’HGJ propose des traitements révolutionnaires contre le cancer qui rehaussent la qualité des soins prodigués aux patients. C’est pourquoi après avoir reçu la réponse du Dr Payne, le couple n’a pas hésité à retourner à Montréal, ville natale de Marvin.
UNE RÉCIDIVE APRÈS LA CHIRURGIE
Le personnel de l’HGJ savait que la situation de Marvin était d’une urgence vitale, et sa chirurgie a donc été prévue le plus vite possible. Huit heures plus tard, à son réveil, Marvin a constaté avec joie qu’ils avaient réussi à enlever toute trace de cancer.
« J’avais des doutes après ce que j’avais entendu de la part d’autres cliniques et médecins, reconnaît Marvin. Mais, bien sûr, il y a toujours de l’espoir. »
Peu de temps après l’opération de Marvin, ses médecins ont toutefois observé des signes de récidive. Il a ensuite suivi des traitements de radiothérapie et de chimiothérapie pendant de nombreuses semaines. À la fin de ses traitements, il était complètement épuisé.
« Sincèrement, j’étais très inquiet à l’idée d’une autre récidive dans les trois à quatre mois suivants », dit-il.
DONNER AU SUIVANT
« C’était il y a six ans. Et je n’ai pas eu de récidive. », déclare-t-il.
Après avoir été traité avec succès, Marvin a fait un don au service d’otorhinolaryngologie (ORL) et chirurgie cervicofaciale, où il parraine chaque année un nouvel étudiant en médecine.
« Philippa et moi avons pu accomplir de nombreuses choses pour l’HGJ, mais il reste encore beaucoup à faire », explique Marvin. La reconnaissance est le moteur de sa philanthropie.
D’ailleurs, sa femme a donné son nom à l’installation Jardin de vie Philippa, une création pittoresque située dans l’espace extérieur à côté de la salle d’attente des familles de l’unité périopératoire, nommée en l’honneur de Marvin et de son fils Robert. La structure a été installée dans le cadre d’un projet de financement visant à soutenir l’initiative de santé numérique de l’HGJ.
Marvin continue de faire des dons généreux à l’HGJ ainsi qu’à d’autres organismes. Il sera toujours reconnaissant d’avoir survécu.
« Je suis ici pour vous raconter mon histoire, dit-il. J’ai survécu et j’ai 86 ans. C’est un miracle. »
Dernière mise à jour, janvier 2023