Ma femme m'a sauvé la vie : L'histoire de Charles | Fondation de l'Hôpital Général Juif

MA FEMME M’A SAUVÉ LA VIE : L’HISTOIRE DE CHARLES

Me réveiller à l’hôpital a été une expérience déroutante pour moi. Je ne me souvenais pas de grand-chose. En fait, je ne me rappelais presque rien de la semaine précédant mon hospitalisation.

Tout a commencé un matin comme les autres. Ma femme Dorothy et moi nous sommes levés à 6 h 30, puis nous avons bu notre café en faisant des sudokus ensemble. Ensuite, nous avons fait nos exercices et pris notre déjeuner. Nous avions l’intention d’aller faire des courses au marché Jean-Talon avec des amis avant d’aller dîner au restaurant.

Tandis que je m’habillais, mon cœur s’est arrêté. J’ai fait un arrêt cardiaque.

Dorothy m’a entendu tomber et a accouru pour me venir en aide. Elle était terrifiée quand elle m’a trouvé immobile sur le sol et elle a composé le 911. Malgré ses 76 ans, elle a répondu courageusement à la situation et a commencé à m’administrer la réanimation cardio-respiratoire (RCR) pendant que le répartiteur était au téléphone. Elle a continué la RCR jusqu’à ce que les premiers répondants arrivent. Les compressions thoraciques manuelles ont permis au sang de continuer à circuler dans mes veines et à l’oxygène de se rendre à mon cerveau.

J’ai été transporté à l’Hôpital général juif (HGJ), où les médecins ont procédé à une angiographie et m’ont placé dans un coma artificiel. Comme mon cœur avait cessé de battre depuis déjà 20 minutes, ils ont dit à Dorothy que les chances de récupération neurologique étaient faibles et qu’il ne fallait pas se faire de faux espoirs.

Mais après quatre jours de coma artificiel, je me suis réveillé! Grâce à ma femme et au fait d’avoir été traité à l’HGJ, j’ai eu la chance de m’en sortir.Le taux de survie des personnes qui subissent un arrêt cardiaque hors de l’hôpital est faible, mais Dorothy, les premiers répondants et l’HGJ m’ont sauvé la vie.

J’ai vécu une expérience positive en tant que patient. L’unité de soins intensifs de cardiologie du Centre cardiaque Azrieli se trouve dans le nouveau pavillon K, et ses chambres sont à la fine pointe de la technologie. Elles sont dotées d’équipement et de technologies dernier cri pour permettre aux patients comme moi de recevoir les meilleurs soins possible!

Pendant deux semaines, j’ai été soigné par des médecins, des infirmières, des nutritionnistes, des physiothérapeutes, des ergothérapeutes et des travailleurs sociaux exceptionnels. Dorothy et moi avons été ébahis par la gentillesse, l’empathie et les connaissances dont ont fait preuve les experts médicaux, et nous en sommes très reconnaissants.

Dans les nouvelles, nous entendons souvent parler des ratées de notre système de santé. Mais sur la ligne de front, des milliers de professionnels font des pieds et des mains pour aider leurs patients. C’est ce que j’ai constaté lorsque j’étais à l’HGJ. D’une certaine manière, mon séjour à l’unité de soins intensifs et au Service de cardiologie a été réconfortant et positif, et ce, malgré le traumatisme que Dorothy et moi avons vécu.

Aujourd’hui, nos vies sont pratiquement revenues à la normale. Nous avons pu reprendre la plupart de nos activités. Mais notre vision a changé. J’ai appris que, même si notre système actuel n’est peut-être pas parfait, les dons privés versés à l’HGJ sont rapidement investis dans l’équipement, la technologie, le personnel et les rénovations. J’en ai moi-même été témoin.

C’est indéniable – le soutien des donateurs fait la différence entre un BON hôpital et un hôpital REMARQUABLE. Le financement gouvernemental n’est tout simplement pas suffisant. C’est pourquoi, au nom de ma femme et en mon nom, je vous demande de donner au fonds annuel de l’HGJ.

Nous vous remercions de votre soutien. Vous contribuez vraiment aux soins exceptionnels qu’offre l’HGJ et vous changez la vie de patients comme moi.

– Charles