La recherche en santé est essentielle pour réaliser des percées majeures. De nombreux chercheurs, comme notre cher Dr Basik, travaillent constamment à faire avancer nos connaissances sur la façon de prévenir, de détecter et de traiter le cancer du sein.
Une femme sur huit reçoit un diagnostic de cancer du sein au cours de sa vie, et on estime qu'environ 5 à 10 % de ces cancers sont attribuables à une mutation génétique héréditaire transmise d'un parent à un enfant. Heureusement, grâce à la recherche, des traitements voient le jour !
« En septembre 1997, j'ai reçu un diagnostic de cancer du sein, raconte Romy. À peine cinq mois plus tard, on m'apprenait que j'étais porteuse de la mutation du gène BRCA1 (BReast CAncer gene one). »
Bon nombre de cas de cancer du sein héréditaires sont associés à la mutation de deux gènes : le gène BRCA1 et le gène BRCA2. Les femmes porteuses de la mutation de l'un ou l'autre de ces gènes ou des deux ont jusqu'à 72 % de chance de développer un cancer du sein au cours de leur vie.
« Bien entendu, mes enfants savaient que j'étais atteinte du cancer du sein, mais je ne leur avais jamais parlé du fait que j'étais porteuse de la mutation du gène BRCA 1 et que je pouvais leur transmettre, poursuit Romy. Nous avons un historique de cancer dans la famille. Je ne voulais donc pas que mes enfants aient peur de l'avoir ou qu'ils grandissent avec la peur d'en mourir, comme c'est le cas pour plusieurs personnes ».
Romy avait participé à une étude réalisée par l'HGJ dans les années 90 qui avait mené à la conclusion que les femmes juives ashkénazes avaient plus de chances d'être porteuses d'une mutation génétique liée au cancer du sein. Elle a donc décidé d'en parler à sa fille Kelsey pour la prévenir de ce qui l'attendrait à l'âge de 18 ans.
Vingt ans après que Romy ait reçu son diagnostic de cancer du sein, Kelsey a décidé de passer un test de dépistage génétique.
« Mon histoire est devenue notre histoire, un périple que nous poursuivons ensemble », explique Romy.
Kelsey a reçu un résultat positif au dépistage du gène BCRA 1 en 2017, et en 2019, elle a reçu de mauvaises nouvelles.
« J'ai reçu un diagnostic de cancer du sein triple négatif environ six mois avant mon 25e anniversaire », raconte Kelsey, la fille de Romy.
Et comme si recevoir un diagnostic de cancer à un si jeune âge n'était pas suffisant, Kelsey a subi des traitements et une opération à l'HGJ en plein cœur de la première vague de la crise de COVID-19.
« C'était très étrange, je me sentais parfois seule, mais j'ai su que j'étais en sécurité dès le moment où je suis entrée à l'HGJ, même si l'Hôpital avait été désigné comme centre de traitement de la COVID-19, a déclaré Kelsey avec assurance. Je faisais entièrement confiance aux médecins, au personnel infirmier et à toute l'équipe de l'HGJ qui prenaient soin de moi, car je savais qu'ils prendraient les bonnes décisions. »
Romy est aussi très reconnaissante envers l'HGJ, mais pour d'autres raisons.
« Si je n'avais pas participé à l'étude sur le gène BCRA 1, je n'aurais jamais su que j'étais porteuse d'une mutation génétique. Cette information a le potentiel de sauver ma famille pour des générations à venir, affirme-t-elle. Je ne connais aucun autre hôpital où les équipes unissent leurs forces comme elles le font à l'HGJ. Mon expérience à cet hôpital a changé ma vie et je suis très reconnaissante envers tout son personnel. »
Kelsey et Romy ont toutes deux vaincu leur cancer et ont insisté sur le fait qu'il faut intensifier la recherche et offrir plus de ressources aux femmes de tout âge atteintes du cancer.
« Il n'existe pas de solution unique pour traiter le cancer, ajoute Kelsey. Il existe différents types de cancer du sein, alors il faudrait offrir des traitements adaptés à chaque personne. Par exemple, il y a encore tant de choses à apprendre sur le cancer du sein métastatique. Nous ne parlons pas assez de cette maladie curable. »
Il est essentiel de soutenir la recherche, comme celle du Dr Basik. Ensemble, nous avons les moyens de le faire. En appuyant la recherche du Dr Basik, vous contribuerez à sauver la vie de générations de patientes.
Faites un don maintenant pour soutenir la recherche du Dr Basik et nous aider à en finir avec le cancer une fois pour toutes.